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Monjangaia

Monjangaia

C'est un blog d'informations et d'analyses sur l'actualité internationale en général, et, malgache, en particulier.

Publié le par Eddy Rabe
Administrateur civil en chef et fils de la région, Saïd Ahamad Jaffar a conduit la Région Boeny avec une réussite certaine depuis près de 06 ans.

Administrateur civil en chef et fils de la région, Saïd Ahamad Jaffar a conduit la Région Boeny avec une réussite certaine depuis près de 06 ans.

Engagé depuis qu'il était étudiant, Jeff est passionné de journalisme. Il était même devenu journaliste à un moment de sa vie. Il faisait partie des fondateurs de l'association Tsingetsihetsy qui avait osé dénoncer à l'époque les abus et les dérives dans la gestion de la commune urbaine de Majunga.

Engagé depuis qu'il était étudiant, Jeff est passionné de journalisme. Il était même devenu journaliste à un moment de sa vie. Il faisait partie des fondateurs de l'association Tsingetsihetsy qui avait osé dénoncer à l'époque les abus et les dérives dans la gestion de la commune urbaine de Majunga.

Le 09 août 2013, il devient chef de la Région Boeny. Accompagné de son épouse et de son fils, il s'apprête ici à prendre officiellement ses fonctions lors de la cérémonie de son investiture.

Le 09 août 2013, il devient chef de la Région Boeny. Accompagné de son épouse et de son fils, il s'apprête ici à prendre officiellement ses fonctions lors de la cérémonie de son investiture.

Sous l'impulsion de son chef, l'équipe de la Région Boeny mène chaque année une campagne de reboisement. Jeff accorde une très grande importance dans la protection de l'environnement. Avec ses compères de l'association Tsingetsihetsy, il avait déjà conduit des projets de réhabilitation des plate-bandes fleuries de la ville et du Bord de la Mer mais, malheureusement, pour des raisons politiques, la municipalité de l'époque avait sabordé les projets.

Sous l'impulsion de son chef, l'équipe de la Région Boeny mène chaque année une campagne de reboisement. Jeff accorde une très grande importance dans la protection de l'environnement. Avec ses compères de l'association Tsingetsihetsy, il avait déjà conduit des projets de réhabilitation des plate-bandes fleuries de la ville et du Bord de la Mer mais, malheureusement, pour des raisons politiques, la municipalité de l'époque avait sabordé les projets.

Fervent défenseur de la culture Antalaotsy et Sakalava, il honore ici de sa présence, en tant que haute autorité de la région et représentant de l'Etat, le "Fitampoha" de l'année dernière à Mitsinjo en compagnie de la princesse Amina, chef coutumier des lieux et descendante de la royauté sakalava fondée par le roi Andriamandisoarivo.

Fervent défenseur de la culture Antalaotsy et Sakalava, il honore ici de sa présence, en tant que haute autorité de la région et représentant de l'Etat, le "Fitampoha" de l'année dernière à Mitsinjo en compagnie de la princesse Amina, chef coutumier des lieux et descendante de la royauté sakalava fondée par le roi Andriamandisoarivo.

Père de famille, il pose ici avec son épouse, Saïd Tsiazonangoly Josiane, et ses deux enfants.

Père de famille, il pose ici avec son épouse, Saïd Tsiazonangoly Josiane, et ses deux enfants.

Attentionné et apprécié par ses collaborateurs, il ne manque pas de leur rendre la pareille comme ici, à Noël 2018, lorsque son épouse et lui conviaient tous les enfants du personnel de la Région dans leur résidence officielle du Bord de la Mer pour leur remettre leurs cadeaux de noël.

Attentionné et apprécié par ses collaborateurs, il ne manque pas de leur rendre la pareille comme ici, à Noël 2018, lorsque son épouse et lui conviaient tous les enfants du personnel de la Région dans leur résidence officielle du Bord de la Mer pour leur remettre leurs cadeaux de noël.

A la tête de la Région Boeny depuis le 09 août 2013, Saïd Ahamad Jaffar, fils unique d'une famille de quatre enfants, incarne la vertu et l'excellence de la haute fonction publique de Madagascar. En dirigeant cette partie nord-ouest de la Grande Ile, il a accompli avec brio ce qu'on attendait de lui au sein de cette instance régionale, à savoir, insuffler la dynamique en vue d'harmoniser les efforts des forces vives pour le développement, préparer la région à la grande mutation du défi du développement face à l'ère de la mondialisation et du numérique, moderniser et assouplir le management afin de mieux responsabiliser les acteurs du développement mais aussi de fluidifier et rendre inclusives les prises de décisions et les actions à entreprendre. Aujourd'hui, une unanimité forte s'accorde à dire qu'il n'a pas failli à sa mission. La Région Boeny reste parmi la plus dynamique de Madagascar et sa gestion ne souffre d'aucune incartade. Du petit peuple à ses proches collaborateurs, son chef est apprécié et suscite la sympathie. Courtois et bienveillant, il dégage la maturité et le sérieux et met un point d'honneur sur la perfection d'un travail à accomplir. Pourtant, il intrigue sur sa discrétion et sa fermeté. Même s'il s'emporte très rarement, il sait hausser le ton lorsque cela s'avère nécessaire. Aujourd'hui, avec le nouveau régime en place et le rôle et le statut que le président de la République entend instaurer au niveau des régions, l'avenir des chefs de régions à Madagascar reste encore flou. Quoi qu'il en soit, le chef de Région Boeny demeure serein et s'attache à ses convictions de ne pas s'accrocher à un poste tout en affirmant son espoir pour Madagascar de vite connaître le chemin du développement avec Andry Rajoelina. 

Natif de Majunga, originaire de la région Boeny, descendant des Sakalava Antalaotsy, Saïd Ahamad Jaffar (plus connu sous le surnom de Jeff) aurait pu aspirer à une carrière beaucoup plus prestigieuse s'il n'avait pas fait le choix de l'amour. L'amour de sa région et de sa ville natale Majunga. Au choix, il aurait pu rester en France et exercer un métier avec des revenus très confortables suite à ses études de Droit effectuées à Lyon, ou encore, occuper une haute fonction dans un grand département ministériel. Non. 

D'abord, il rentra très vite à Madagascar après ses études à l'étranger même si son avenir dans son pays était incertain. Pour occuper le temps, il goûta d'abord aux turbulences de la politique malgache en ayant fait connaissance de la crise politique de 1991. Puis, il s'adonna à sa grande passion, le journalisme. De formation en formation, il fourbit son savoir en journalisme et en fit même son métier pendant un certain temps auprès de certaines rédactions locales et de la capitale. Vint ensuite l'appel de l'amour, celui de sa ville natale, Majunga. Il a toujours voué un attachement particulier pour cette ville, non seulement parce que c'est sa ville natale, mais aussi, "elle fascine" selon ses propres dires. "Elle fascine par sa beauté, par son histoire culturelle et par son cosmopolitisme" a-t-il évoqué lors d'un débat sur la Cité des fleurs. Et lorsqu'il revint s'installer à Majunga, il s'était vite engagé à oeuvrer pour le développement de la ville face aux dérives de la gestion de l'époque. Avec d'autres jeunes, il fonda et présida l'association Tsingetsihetsy qui devint très vite un vrai contre-pouvoir de la municipalité majungaise de l'époque. L'association dénonça les abus de gestion et les malversations en tous genres et sous l'impulsion de Jeff, finit même par publier un mensuel - La Voix de l'Ambiky - qui disait tout haut ce que les Majungais pensaient tout bas sur les agissements abusifs de la commune à cette époque. C'était le tournant. 

Après cette expérience Tsingetsihetsy, il s'était promis avec quelques membres fondateurs de revenir un jour pour s'engager à rendre à Majunga sa grandeur. Il reprit des études en Droit public et après avoir réussi le concours d'entrée à l'Ecole Nationale d'Administration (ENAM), il devient Administrateur civil. Et après un premier poste à Morondava, de 2004 à 2009 en qualité de chef du district de Morondava, il n'a émané qu'un souhait à sa hiérarchie, celui d'occuper un poste à Majunga. Et cette dernière le lui a exaucé; d'abord, en tant que secrétaire général de la région, de 2009 à 2013, puis, depuis 2013 donc, chef de région. Pour lui, ce n'est point la consécration finale mais juste un dévouement pour un engagement pris. 

Valeurs inébranlables

Saïd Ahamad Jaffar est un homme de principes, de convictions et loyal. Ces qualités l'avaient poussé à faire un choix de carrière débutant sur Majunga. En effet, de par ses notes à l'ENAM, il aurait pu choisir une autre trajectoire plus prestigieuse voire plus lucrative. "Ce n'était pas par manque d'ambitions" a-t-il confié plus tard à ses proches.  "C'est juste par principe. J'ai voulu servir en premier lieu ma ville et ma région. Vu l'urgence, j'ai souhaité au plus vite mettre au profit du développement de cette région mes compétences et mon intégrité. Après, je suis haut fonctionnaire, je serai prêt à servir mon pays là où le devoir m'appelle." finit-il de dire. Sur ce point, il dépeint tout à fait son personnage, lui qui, par convictions, n'a jamais fait d'une obsession le fait de convoiter un poste ni de s'y accrocher. Aussi, il ne s'est jamais affiché à une couleur politique, convaincu qu'il reste un Administrateur civil et en tant que tel, il se doit d'être fidèle à la neutralité de l'Administration. Beaucoup lui reprochent ce principe, surtout dans un pays comme Madagascar. Pour ceux-là, sa discrétion en politique ne lui sert pas et peut même constituer un frein dans l'évolution de sa carrière. Qu'importe, pour lui, seules la compétence et l'intégrité doivent compter pour une évolution de carrière. Là, c'est encore une question de principe. C'est un idéal loin d'être réaliste dans notre pays où la politique est devenue un ascenseur social très avantageux. Non pas parce que les débats d'idées sont plus lucratifs à Madagascar mais surtout le monde politique malgache fait partie des domaines propices aux corruptions en tous genres et aux magouilles et trafics menant à l'enrichissement illicite et rapide. Mais, Jeff n'est pas à un euphémisme près.

Pour l'anecdote, c'est peut-être l'un des rares hauts fonctionnaires qui n'utilisent jamais son véhicule de fonction hors de sa fonction. Il renvoie son chauffeur chez lui si la journée est terminée et utilise son propre véhicule à des fins personnelles après son travail. C'est assez rare pour être souligné par les temps qui courent au pays. C'est à considérer même comme une vertu pour une personnalité à hautes responsabilités à travers lesquelles les tentations sont légion et l'impunité demeure encore permissive. Ses rares détracteurs ou des amis plaisantins le traitent parfois de "demeuré" de ne pas profiter de sa position sociale et de sa fonction pour s'enrichir. La situation l'accable, bien évidemment, en tant qu'être humain mais les valeurs qui l'ont forgé sont inébranlables. Un sens des valeurs transmis sans doute par un défunt père dont la droiture était souvent citée en exemple par son entourage. Ce père parti un peu tôt à son goût, à qui il dédie tous ses sacrifices pour servir l'Administration; lui qui fut fonctionnaire aussi de son vivant. 

Reconnaissance

Père de famille aimant, au-delà de son sacerdoce au service de la fonction publique, le chef de région Boeny accorde une importance particulière au bien-être de sa famille sans déroger à ses principes de probité. "C'est ma force" a-t-il indiqué à propos de sa famille. C'est en effet auprès de son épouse et de ses deux enfants qu'il puise les ressources nécessaires pour affronter ses lourdes responsabilités et faire fi des critiques tout en les acceptant. Bercé dans un Islam tolérant et modéré, lorsque l'amour -  celui de sa vie cette fois-ci - l'a submergé, il n'avait pas rechigné à épouser une femme chrétienne issue d'une famille catholique très pratiquante. Et cela n'a pas empêché le bonheur et la réussite du couple, bien au contraire. Ils symbolisent un amour issu d'une grande force, celle de la merveilleuse diversité de la société majungaise. Leur complicité et leur amour se sont renforcés au fil des années depuis leur rencontre au sein de l'association Tsingetsihetsy, à travers les couloirs de l'ENAM jusqu'à aujourd'hui.

Aujourd'hui justement, l'avenir de Saïd Ahamad Jaffar semble s'inscrire en pointillés à la tête de la Région Boeny. Non pas parce qu'il ne mérite plus ce poste mais l'avènement du nouveau pouvoir impose des changements et des restructurations diverses. De plus, le président Andry Rajoelina considère les régions comme les noyaux stratégiques de son programme de développement. La mise en place de gouverneurs comme patrons des régions est même évoquée par le chef de l'Etat en personne lors de son discours de prestation de serment. Même si ces derniers temps, il affiche publiquement à travers les réseaux sociaux sa conviction dans la réussite du président Rajoelina et du gouvernement Ntsay, cette initiative du nouveau pouvoir ne l'affectera point. Il est rompu à accepter de telle décision de par son intégrité et ses valeurs en tant que haut fonctionnaire. Toutefois, notre république a besoin de ce genre de personnalités. Andry Rajoelina promet d'éradiquer la corruption. Il dispose à n'en pas douter d'un arsenal ficelé pour mettre en oeuvre cette politique. Mais avant toute chose, il serait peut-être temps de mettre en valeur, pour citer en exemple et ne serait-ce qu'à titre de reconnaissance, les hauts fonctionnaires méritants et intègres. Notre administration a besoin qu'on lui sépare le bon grain de l'ivraie. Jeff ne fait de politique, ne dispose pas de réseaux, ne sollicite pas de poste par convenance; il mérite juste une reconnaissance pour qu'il applique son crédo: la compétence au service de l'intégrité.

Technicien il est, technicien il sera! Il l'a démontré à maintes reprises, que ce soit à Morondava ou à Majunga. Il faisait partie des rédacteurs du "Dinan'i Menabe" en 2004, dans la lutte contre le vol des zébus, et était l'initiateur du "Dinan'i Boeny miray dia" à Majunga. Sa détermination et son savoir-faire dans le domaine de l'administration territoriale et des collectivités territoriales ont propulsé la Région Boeny à définir des orientations stratégiques dans plusieurs domaines, et ceci, à travers des documents stratégiques tels que le Plan cadre d'actions de protection de l'enfant dans la Région Boeny (2016 - 2020), la Stratégie régionale de promotion de l'emploi de la Région Boeny (2016 - 2020), le Plan régional en énergie de biomasse (2016 - 2020), le Schéma régional d'aménagement du territoire (SRAT) et la Stratégie régionale pour la promotion du tourisme dans la Région Boeny (2019 - 2023). Il est également le promoteur de la foire économique de la Région Boeny dénommée "Boeny mionjo", une manifestation phare de la vie économique de la région qui a vu le jour depuis 2014. Toutes ces actions rentrent dans sa volonté et ses convictions de faire développer sa région natale qu'est la Région Boeny. Ses récentes études à l'ENAM en expertise dans le domaine de la diplomatie et des relations internationales l'amèneront peut-être à représenter Madagascar dans des contrées étrangères. En tout cas, ce ne serait guère une mauvaise chose pour le pays et c'est tout le mal qu'on lui souhaite.  

 

Eddy Rabe 

 

 

 

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Publié le par Eddy Rabe

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Andry Nirina Rajoelina, président de la République de Madagascar.

Andry Nirina Rajoelina, président de la République de Madagascar.

Cinq jours après sa prestation de serment marquant officiellement sa prise de fonction en tant que président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina a présenté les nouveaux ministres du gouvernement Ntsay, le premier de son tout nouveau pouvoir. Lors de la cérémonie qui s'est déroulée au Palais d'Etat d'Iavoloha, le chef de l'Etat a tenu une brève allocution au cours de laquelle il a rappelé aux nouveaux membres du gouvernement l'urgence de la situation qui prévaut au pays nécessitant de travailler vite et réclamant surtout des résultats rapides, probants et inclusifs en conformité avec ses engagements avec le peuple malgache. Dans sa volonté de vouloir instaurer un vrai changement, il a également signifié aux ministres la tenue d'une évaluation d'orientation de leur travail dans les 06 mois à venir et une évaluation globale sur les objectifs fixés dans un an. Bref, les membres du gouvernement ne bénéficient que d'une sorte de CDD d'un an et ne seront maintenus qu'en fonction de leurs résultats. C'est assez inédit à Madagascar où cette fois-ci les résultats vont primer sur les considérations politiques dans le choix des personnes amenées à occuper les hautes responsabilités. La méthode semble coller au choix des nouveaux ministres puisque dans sa grande majorité ce gouvernement est composé de techniciens. De nouvelles têtes font ainsi leurs apparitions dans le paysage politique malgache avec la confection de ce gouvernement; seuls quelques fidèles et des soutiens indéfectibles lors de l'élection tel Hajo Andrianainaharivelo y représentent les figures politiques connues. Ce nouveau gouvernement Ntsay innove aussi sur le nombre de ses membres. Ils sont tout juste 22 quand habituellement les précédents gouvernements tournaient autour de la trentaine. C'est donc un gouvernement serré taillé pour une attitude de combat comme le souhaite le chef de l'Etat. Pour lui d'ailleurs, l'heure est à la rigueur financière et que le temps des gaspillages est révolu d'où ce nombre resserré des membres du gouvernement. "Nous avons reçu 300 CV mais tout le monde ne peut pas être ministre" a-t-il indiqué, avant d'ajouter "un grand nombre de ministères n'est pas un gage de réussite". C'est en effet une vérité au vu de la situation actuelle de Madagascar. Maintenant, il ne reste plus au nouveau pouvoir que de montrer l'efficacité de sa méthode; des millions de Malgaches en aspirent. 

Pour l'instant, les premiers pas de Andry Rajoelina se sont déroulés sans réelles fausses notes, la communication est bien maîtrisée aux antipodes du précédent quinquennat. On regrette tout juste le déséquilibre flagrant sur la mixité dans ce gouvernement. Il ne comprend que 6 femmes contre 16 hommes. Le déséquilibre régional fera également jaser au vu de la sous-représentation des natifs de provinces par rapport aux hautes terres. Mais ce sera un autre débat. 

Voici donc les noms des membres et la composition du nouveau gouvernement Ntsay:

- Premier ministre, chef du gouvernement: NTSAY Christian

- Ministre de la Défense Nationale:  Général de Division RAKOTONIRINA Léon

- Ministre des Affaires Etrangères: ANDRIANTSITOHAINA Naina

- Garde des Sceaux, Ministre de la Justice: RANDRIANASOLO Jacques

- Ministre de l'Economie et des Finances: RANDRIAMANDRATO Richard

- Ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation: RAZAFIMAHEFA Tianarivelo

- Ministre de la Sécurité Publique: RAFANOMEZANTSOA Roger

- Ministre de l'Habitat et de l'Aménagement du territoire: ANDRIANAINAHARIVELO Hajo

- Ministre de la Santé Publique: Pr. RAKOTONIRINA Juliot

- Ministre de l'Education Nationale, de l'enseignement Technique et de la Formation Professionnelle: VOLAHAINGO Marie-Thérèse

- Ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche: FANOMEZANTSOA Lucien

- Ministre de l'Energie: ANDRIAMANGO Vonjy

- Ministre des Mines: RAVOKATRA Fidinarivo

- Ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie: RANDRIAMANDRANTO Joël

- Ministre de la Fonction Publique, de la Réforme de l'Administration, du Travail, de l'Emploi et des Lois Sociales: RAMAMPY Gisèle

- Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique: REJO FIENENA Madeleine

- Ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat: RAKOTOMALALA Landisoa

- Ministre de l'Environnement et du Développement Durable: GEORGET Alexandre

- Ministre des Postes, des Télécommunications et du Développement Numérique: RAMAROLAHY Christian

- Ministre de la Population, de la Protection Sociale et de la Promotion de la Femme: NAHARIMAMY Irmah

- Ministre de la Jeunesse et des Sports: TINOKA Roberto

- Ministre de la Communication et de la Culture: RAKOTONDRAZAFY Lalatiana

- Secrétaire d'Etat auprès du Ministère de la Défense Nationale chargé de la Gendarmerie Nationale: Général de Division RAVALOMANANA Richard

 

Eddy Rabe

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