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Monjangaia

Monjangaia

C'est un blog d'informations et d'analyses sur l'actualité internationale en général, et, malgache, en particulier.

Publié le par Eddy Rabe
Ahmad: il est où le problème?

Le nouveau ministre des ressources halieutiques et de la pêche, Ahmad, focalise à lui tout seul la plupart des critiques affectant la composition du nouveau gouvernement. A vrai dire, l'homme ne bénéficie pas d'une grande popularité auprès du grand public suite à son bilan à la tête de la Fédération Malgache de Football (FMF). Comme pour beaucoup de pays africains, le football à Madagascar constitue un foyer social, une vitrine, une fierté pour le pays. Mais le football est loin d'être une fierté pour Madagascar. Relégué à la 189ème place sur 207 lors du dernier classement FIFA, bien après ses petites voisines de l'Océan Indien, Maurice (176ème), Seychelles (177ème) ou Comores (184ème), Madagascar a perdu son lustre d'antan en matière de ballon rond. Une situation frustrante qui est imputée à son président actuel lors des huit années à la tête de la FMF. Du coup, quand celui-ci est nommé membre du gouvernement à la tête du département de la pêche, des voix se sont insurgées se posant la question si la pêche malgache ne va pas connaître le même sort que le football.

A la question d'un journaliste au Premier ministre Kolo Roger lors de la présentation des membres du gouvernement: "Ne craignez-vous pas de couler la pêche malgache en nommant M. Ahmad ministre de la pêche au vu de ses résultats à la tête de la FMF?" Le Premier ministre a répondu qu'il avait confiance en Ahmad qui détenait les bonnes solutions pour relever le football malgache. Il avait alors, pour argumenter sa réponse, comparé la situation du football malgache à celle de la Suisse d'il y a quelques années. La réponse du Chef du gouvernement prête à rire car non seulement il n'avait pas répondu à la question posée mais il était complètement passé à côté de la plaque sur le football malgache. Kolo Roger s'y connait-il un peu en football ou est-il complètement déphasé sur la situation du football malgache? Car comparer la Suisse au 8ème rang mondial du classement FIFA à Madagascar relève tout simplement de l'indécence. La Suisse, avec ses 10 participations en phase finale de Coupe du Monde (la 10ème sera au mois de juin prochain au Brésil) dont 3 qualifications en quarts de finale (son plus grand palmarès en Coupe du Monde), se trouve à des années lumières de Madagascar. Nul doute qu'il n'a pas très bien assimilé ses fiches sur le foot malgache ou en bottant ainsi en touche, il a voulu réaffirmer son soutien envers son nouveau ministre de la pêche. Mais le football malgache va vraiment mal M. le Premier ministre. La gloire du ballon rond malgache s'est éteinte dans les années 80. A l'époque, Madagascar rivalisait avec les grands d'Afrique comme le Cameroun de Thomas Nkono et de Roger Milla, l'Egypte de Mahmoud Al-Khatib ou encore la Zambie de Kalusha Bwalya. Ces grands d'Afrique craignaient l'équipe nationale de Madagascar, appelée à l'époque "Club M". A l'image de la sélection avec les Maître Kira, Alban, Kiki, Ferdinand, Dezy Ramasy, Dezy Monstre, Do, René, Setra, Roland Kely, Baby, des clubs malgaches ont joué les premiers rôles dans les compétitions continentales comme l'AC SOTEMA ou le FC BFV, ayant atteint respectivement les quarts et les démi-finales de la Coupe d'Afrique des Clubs champions. Depuis, le football malgache s'enlise petit à petit dans le néant. Le désamour du public pour le ballon rond est consommé; le football ne présente plus d'attraits, les stades sont vides. Les investissements censés soutenir les clubs ne répondent plus car il n'y a pas de politique viable pour le vrai développement du football. La Fédération est mal structurée et gangrenée par le népotisme et la corruption. Il faut aussi reconnaître un constat malheureux: le football malgache a sombré depuis le départ d'un Etranger, l'Allemand Peter Schnittger, à sa tête (fruit d'une coopération malgacho-allemande).

Le temps sera juge

Actuellement, Ahmad se retrouve comme la tête de Turc de la situation car durant sa présidence, le phénomène de l'affaiblissement du football malgache s'est beaucoup ressenti. Sous sa présidence également on a connu des bras-de-fer mémorables entre la Fédération et le gouvernement malgache qui a voulu l'évincer. Mais l'homme a toujours bénéficié du soutien de la FIFA, et, est toujours sorti vainqueur de ces bras-de-fer malgré l'implication personnelle du très redouté Président de la République de l'époque, Marc Ravalomanana. Et c'est bien ce soutien indéfectible de la FIFA et de son président, Sepp Blatter qui cristallise l'impopularité de Ahmad. Réputé comme l'homme de main de Sepp Blatter, il fait figure d'inamovible à la tête de la Fédération. Et quand on connait aujourd'hui les affaires et les rumeurs de corruption qui minent la FIFA, ce soutien ne l'aide pas forcément et puis surtout, au vu des résultats et de la misère dans laquelle se trouve le football malgache... Toutefois, il ne faut pas oublier que la Fédération Malgache de Football est une instance indépendante affiliée à la FIFA. Elle dispose donc de son propre mode de fonctionnement. Ahmad a été élu, à chaque fois, à sa tête, par des élections libres selon des dispositions prévues par son statut. Dernièrement, au 15 mars, il a été encore élu pour un 3ème mandat consécutif à la présidence de la Fédération par 21 voix sur 22, presque à l'unanimité. Sa présence à la présidence de la FMF est, par ailleurs, légitime et ne peut souffrir d'aucune contestation. Aussi, faire le raccourci entre son passage à la FMF et sa nomination en tant que ministre de la pêche s'avère un peu subjectif. L'homme a déjà occupé un poste ministériel (jeunesse et sports) et s'en est plutôt bien sorti. C'est un meneur d'hommes aguerri car il a plutôt réussi lorsqu'il entraînait au haut niveau dans des compétitions africaines l'AC SOTEMA ou lorsque la sélection majungaise sous sa direction dominait la scène nationale. Originaire du Melaky, région prospère en pêche et en aquaculture, le Premier ministre a estimé qu'il était l'homme idéal au département de la pêche. Les férus du football, dont votre serviteur qui en a connu les années fastes, sont consternés, abasourdis, groggy de la situation du football à Madagascar. Bien qu'Ahmad n'en soit pas le seul responsable, il endosse une grande part de responsabilité. Pour ne pas être l'avocat du diable, Ahmad est indéfendable sur ce point. Cependant, Ahmad n'est pas le seul membre du gouvernement à avoir traîné des casseroles. Pourquoi cet acharnement? Dans le monde politique malgache où les secondes chances sont permises, pourquoi ne pourrait-il pas en bénéficier? C'est la décision du Président de la République et du Premier ministre de l'avoir nommé. A eux d'en assumer les conséquences, d'autant que le credo de ce nouveau gouvernement repose sur les résultats. Il faut le laisser travailler, le temps sera juge.

Eddy Rabe.

Ahmad, le nouveau ministre des ressources halieutiques et de la pêche, et, accessoirement, président de la Fédération Malgache de Football. Il vient d'être réélu, pour la troisième fois consécutive, le 15 mars 2014 à la tête de la FMF.

Ahmad, le nouveau ministre des ressources halieutiques et de la pêche, et, accessoirement, président de la Fédération Malgache de Football. Il vient d'être réélu, pour la troisième fois consécutive, le 15 mars 2014 à la tête de la FMF.

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Publié le par Eddy Rabe
Gouvernement Kolo: vers une opposition du MAPAR?

Le premier gouvernement de la IVème République formé, l'Exécutif peut enfin s'atteler sur le redressement du pays tant attendu par des millions de Malgaches. Comme il l'a maintes fois martelé, le Président de la République a souhaité mettre en place un gouvernement d'ouverture. C'est chose faite. Le gouvernement intègre des représentants de toutes tendances politiques, que ce soit les adversaires d'hier lors de la présidentielle, la mouvance Ravalomanana, entre autres; ou encore celles qui ont toujours voué un soutien indéfectible au président dès l'annonce de sa candidature. On y retrouve également de nouvelles têtes inconnues du monde politique et même des candidats malheureux à la présidentielle. On peut dire que la Présidence de la République a habilement mené les tractations sur la composition de ce gouvernement en contentant tout le monde. Mais tout le monde justement ne peut se réjouir du résultat, et en particulier, le MAPAR de Andry Rajoelina qui a été supplanté par le Président de la République sur la nomination du Premier ministre et qui a vu certains de ses éléments influents faire défection en rejoignant le gouvernement de Kolo Roger.

A la présentation du nouveau gouvernement, les observateurs politiques s'attendaient à voir un nouveau paysage politique avec de nouvelles personnalités au sein du gouvernement. D'autant que ce n'était pas les candidatures qui manquaient; on parlait d'une liste de CV de postulants aux postes ministériels pouvant atteindre 3 mètres de hauteur lors des entretiens du Premier ministre à l'Hôtel Colbert. Certes, de nouvelles têtes ont intégré le nouveau gouvernement mais l'impression générale ne ressent pas le changement radical tant souhaité par l'opinion que par la communauté internationale. Le Président de la République et le Premier ministre ont fait du neuf avec du vieux. A l'issue de la passation du pouvoir entre l'ancien et le nouveau Premier ministre, Kolo Roger a bien annoncé que seul un ou deux membres de l'ancien gouvernement intègreraient le nouveau. C'est manqué; ils ont été plus de deux à avoir été reconduits dans son gouvernement. A sa décharge, il faut reconnaître que l'entourage du Chef de l'Etat a fortement pesé sur la formation du gouvernement. Obnubilé par le désir d'ouverture, celui-ci a dû contenter les tendances politiques qui ont bien voulu l'aider à former une majorité au sein de l'Assemblée Nationale pour contrecarrer le MAPAR. Mais au passage, la Présidence de la République n'a pas omis de mettre sous sa tutelle les postes stratégiques. Ainsi, on retrouve des proches du Président de la République aux commandes des ministères de grande envergure et qui présentent des intérêts stratégiques pour le pays comme le ministère d'Etat chargé des infrastructures, de l'équipement et de l'aménagement du territoire ou encore le ministère auprès de la Présidence chargé des ressources stratégiques. Et ces calculs politiques de reconnaissance en tous genres ont amené à des chevauchements de compétences des ministères ou à l'accroissement des dépenses publiques en séparant deux ministères qui pourraient bien fusionner. Il en est ainsi du ministère chargé des infrastructures et de l'équipement face aux ministères des travaux publics, des transports ou du tourisme; du ministère de l'environnement face au ministère de l'eau ou encore du ministère de l'économie face à celui de l'industrie et du développement du secteur privé. En ces temps où Madagascar doit se serrer la ceinture dans son fonctionnement pour rétablir les comptes publics et favoriser les dépenses pour le développement ayant des impacts directs sur la vie des plus démunis, comment justifier ces gratifications ministérielles? Comment va également réagir la communauté internationale, en général, les Etats-Unis, en particulier? Les Etats-Unis qui ont réclamé le "redoublement zéro" pour les nouveaux membres du gouvernement. On s'attendait à un peu plus de panache de la part du Chef de l'Etat sur la composition du gouvernement après la longue attente de la nomination du Premier ministre; c'est raté. L'Exécutif est désormais condamné à une obligation de résultats rapides et immédiats.

Opération de débauchage

Mais si on peut parler de perdant dans ce nouveau pouvoir, et à moindre mesure, dans la nomination du Premier ministre et dans la formation du gouvernement, c'est bien Andry Rajoelina et consorts regroupés dans le MAPAR. Hery Rajaonarimampianina a littéralement tourné le dos à Andry Rajoelina et le MAPAR, une fois arrivé au pouvoir. Soucieux d'instaurer la rupture et l'ouverture, le Chef de l'Etat a fait fi de la majorité obtenue par le MAPAR au sein de la Chambre Basse et a oeuvré pendant les 3 mois d'attente de la nomination du Premier pour une autre majorité. L'entreprise a réussi et on connait aujourd'hui la suite avec la nomination de Kolo Roger. Au lendemain de cette nomination, le MAPAR s'est bien démarqué en dénonçant le caractère inconstitutionnel de la nomination et on s'attendait à un bras de fer juridique sur ce point entre l'ancien président de la transition et le Chef de l'Etat. Mais c'était sans compter l'opération de "débauchage" diligentée par la Présidence pour faire intégrer dans le gouvernement des figures du MAPAR. Ainsi Maharante Jean de Dieu, coordonnateur général du MAPAR, anciennement membre du Conseil Supérieur de la Transition et fidèle parmi les fidèles de Andry Rajoelina et Johanita Ndahimananjara, membre influente du bureau du MAPAR ont rejoint l'équipe de Kolo Roger. L'UDR-C de Reboza Julien, une des composantes du MAPAR, a fait également savoir qu'il soutiendrait le gouvernement dès la passation du pouvoir à Mahazoarivo; résultat: le frère de Reboza Julien, Reboza Cyrille s'est vu octroyer le portefeuille de la communication. Le MAPAR est tombé de haut et sa majorité fond comme neige au soleil au point de changer considérablement le rapport de force au sein de l'Assemblée Nationale. Du coup, le duel attendu entre le Chef de l'Etat et le MAPAR risque de ne pas avoir lieu, tant la formation de Andry Rajoelina ressort affaiblie de l'histoire. A moins que le MAPAR ne se constitue opposition; et ce qui risque de se reproduire logiquement. Mais le MAPAR osera-t-il franchir le Rubicon? Sans être dans le pouvoir, le MAPAR craint la défection de ses alliés et perdre ses acquis, notamment à l'Assemblée Nationale. Maharante Jean de Dieu a bien illustré cette crainte. Pour lui, rejoindre le gouvernement relève du pragmatisme. Tout est dit.

Compliqué que les négociations politiciennes

Quoi qu'il en soit, le MAPAR doit être lucide et accepter d'endosser le statut de l'opposition, il ne peut que ressortir grandi de cette expérience afin de mieux préparer l'alternance. Etre dans l'opposition, c'est aussi servir son pays avons-nous avancé dans ce blog (voir article par ailleurs: Primature, rupture: un début de présidence bien compliqué pour Hery Rajaonarimampianina.). Car cette déferlante offensive du nouvel Exécutif face au MAPAR ne va pas s'arrêter là. Pour le faire boire le calice jusqu'à la lie, la soi-disante nouvelle majorité présidentielle a déjà convoqué une session extraordinaire pour faire voter un nouveau règlement intérieur et remettre en cause les élections des membres du bureau permanent et des différentes commissions de la Chambre Basse déjà raflées par le MAPAR. A ce rythme où vont les choses, on ne voit pas comment le MAPAR de Andry Rajoelina ne basculerait-il pas dans l'opposition. L'Exécutif de son côté ne doit pas non plus tomber dans le triomphalisme. Les Malgaches ne l'attendent pas pour affaiblir le MAPAR. Ils veulent que ce nouveau pouvoir fasse preuve d'efficacité pour relever au plus vite le pays. Et là, ça risque d'être plus compliqué que les négociations politiciennes.

Eddy Rabe

Le Palais de Mahazoarivo, siège de la Primature de la République de Madagascar. Haut lieu symbolique de la politique malgache, ce palais fait l'objet de beaucoup de convoitises. Le nouveau pouvoir actuel n'en fait pas exception. Mahazoarivo a marqué le déchirement entre le Président Rajaonarimampianina et sa famille politique naturelle, le MAPAR de Andry Rajoelina, qui l'a pourtant porté au pouvoir.

Le Palais de Mahazoarivo, siège de la Primature de la République de Madagascar. Haut lieu symbolique de la politique malgache, ce palais fait l'objet de beaucoup de convoitises. Le nouveau pouvoir actuel n'en fait pas exception. Mahazoarivo a marqué le déchirement entre le Président Rajaonarimampianina et sa famille politique naturelle, le MAPAR de Andry Rajoelina, qui l'a pourtant porté au pouvoir.

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Publié le par Eddy Rabe

Comme prévu, le gouvernement Kolo a été annoncé officiellement ce 18 avril 2014. Sur ce point, l'on ne peut pas reprocher à l'Exécutif de n'avoir pas été dans le timing. Fort de 31 membres (le PM s'octroie le portefeuille de la santé), ce premier gouvernement de la IVème République est marqué par l'influence du Président de la République dans sa composition. C'est un gouvernement d'ouverture comme le Chef de l'Etat l'a souhaité. Toutes les tendances politiques y sont plus ou moins représentées. Toutes? Non. Le MAPAR n'y est pas comme il était à prévoir. Mais le Chef de l'Etat a réussi un coup de maître en débauchant des ténors du MAPAR, et non des moindres, comme Jean de Dieu Maharante ou encore Johanita Ndahimananjara. Les règlements de compte vont être croustillants au sein du MAPAR ces prochains jours. On retrouve également, pêle-mêle, dans ce nouveau gouvernement des candidats à la dernière présidentielle ou d'anciens membres du gouvernement Beriziky.

Voici les noms des nouveaux membres du premier gouvernement de la IVème République de Madagascar:*

1°- Premier ministre, Chef du gouvernement, Ministre de la Santé publique: KOLO Roger

2°- Ministre d'Etat chargé des infrastructures, de l'Equipement et de l'Aménagement du territoire: RAKOTOVAO Rivo

3°- Ministre auprès de la Présidence chargé des Ressources stratégiques: LALARISAINA Joelie Valérien

4°- Ministre de la Défense nationale: Général RAKOTOZAFY Dominique Jean Olivier

5°- Ministre des Affaires étrangères: RAZAFITRIMO Arisoa

6°- Ministre de la Justice, Garde des Sceaux: RAMANANTENASOA Noëline

7°- Ministre des Finances et du Budget: RAZAFINDRAVONONA Jean

8°- Ministre de l'Economie et de la Planification stratégique: Général RAVELOARISON Herilanto

9°- Ministre de l'Intérieur et de la Décentralistaion: SOLONANDRASANA Olivier Mahafaly

10°- Ministre de l'Industrie, du Développement du secteur privé et des PME: ETIENNE Jules Rolland

11°- Ministre de l'Agriculture et du Développement rural: RAVATOMANGA Roland

12°- Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique: RASOAZANANERA Marie Monique

13°- Ministre de l'Education Nationale: RABARY Paul

14°- Ministre de l'Emploi, de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle: HORACE Gatien

15°- Ministre des Travaux publics: RATSIRAKA Roland

16°- Ministre de la Sécurité publique: RANDIMBISOA Blaise Richard

17°- Ministre de l'Environnement, de l'Ecologie et des Forêts: RAMPARANY Anthèlme

18°- Ministre du Commerce et de la Consommation: RAFIDIMANANA Marson

19°- Ministre de l'Energie: FIENENA Richard

20°- Ministre de l'Eau: NDAHIMANANJARA Johanita

21°- Ministre des Ressources halieutiques et de la Pêche: AHMAD

22°- Ministre de l'Elevage et de la Protection animale: RANDRIAMAMPIONONA Joseph Martin dit "Dadafara"

23°- Ministre des Transports et de la Météorologie: ANDRIANTIANA Ulrich Jacques

24°- Ministre de la Fonction publique, du Travail et des Lois sociales: MAHARANTE Jean de Dieu

25°- Ministre de la Population, de la Protection sociale et de la Femme: JOHASY Eléonore

26°- Ministre du Tourisme: RAMANANTSOA Marcel Benjamina

27°- Ministre des Postes, de la Télécommunication et des Nouvelles technologies: RAKOTOMAMONJY André Ney Patraika

28°- Ministre de la Communication, de l'Information et des Relations avec les Institutions: REBOZA Cyrille Mahaforona

29°- Ministre de la Jeunesse et des Sports: RAMBOSARISOA Jean Anicet

`30°- Ministre de l'Artisanat, de la Culture et du Patrimoine: RANDRIANARISOA Voanalaroy

31°- Secrétaire d'Etat chargé de la Gendarmerie: PAZA Didier Gérard

*​: Cette liste tient compte de l'ordre protocolaire établi au sein de ce nouveau gouvernement.

Eddy Rabe

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